Simone Genevois
Je viens de terminer votre livre qui est passionnant.
J'ai été bouleversée par l'inhumanité de ces convois d'enfants transférés d'un hospice à l'autre (les abus existaient ... mais il s'agissait hélas souvent de familles pauvres).
Les visites d'inspection n'ayant lieu qu'une fois par an, il est difficile de savoir ce qui se passait le reste du temps.
Les familles qui gardaient gratuitement les enfants après l'âge de 12 ans ne le faisaient pas par bonté d'âme mais cela leur procurait de la main d’œuvre gratuite (leurs propres enfants commençant à travailler très jeunes à cette époque).
Il faut souligner le dévouement des sœurs hospitalières qui travaillaient dans des conditions difficiles avec les faibles moyens dont elles disposaient (manque d'argent permanent pendant toutes ces années).
Difficile cohabitation des enfants, des militaires malades et des
prostituées.
Les chiffres indiqués pour 1841 de 900 mendiants et 1400 indigents non mendiants sont effarants.
Les cotes citées me donnent des pistes de recherche inexploitées.
Merci pour ce livre qui permet de mieux se rendre compte de la vie (souvent tragique) de ces malheureux enfants abandonnés.