Au sujet du livre : Les exposés de Creac'h-Euzen
Le père d’une petite fille laissée nue dans un tour indien en 1983
Un livre remarquable
Pierrick Chuto étudie l’histoire d’un monde désespérant, celui des enfants exposés dans le tour de l’hospice de Quimper.
A travers ces abandons le lecteur touche du doigt ce qui est une part de la vie sociale au XIXème siècle dans la ville, le département : la misère pour certain(e)s qui rend tout simplement impossible d’élever des enfants, la mendicité, la prostitution, l’alcool, l’impossibilité de sortir de la condition qui fut au départ de sa vie.
Mais ce qu’il faut saluer dans ce livre c’est l’esprit méthodique de son auteur qui nous restitue, dans une technique de recensement méticuleux, de menus détails essentiels à la perception de ces faits plus globaux, plus vastes : les noms que l’on donne aux enfants recueillis, les linges ou « pillous » qui les vêtaient lors du dépôt, la liste ponctuelle des enfants exposés et celle de ceux qui furent, après, repris, légitimés.
Daniel Laonet
Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof
Patrick Boman, écrivain
Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof
Marie-Noelle Philippe
Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof
Votre livre est une réussite, je l'ai lu d'un trait en rentrant chez moi après votre conférence.
Pierre Gouletquer
Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof
Je viens de dévorer ton livre, d'une seule traite !
Quel plaisir de retrouver ton écriture alerte et si sincère ! j'ai apprécié l'énorme travail que cela a représenté de débusquer tant d'anecdotes.
Je ne peux pas dire que cela me rappelle des souvenirs car lorsqu'à 17 ans j'ai commencé à aller aux bals de noces chez Dilosquer ou chez Kerloc'h, les mères de nos copines étaient là pour surveiller leurs poulettes. Pour éviter que les pieds de celles-ci soient piétinés elles nous apprenaient vigoureusement à danser la valse, le tango et le paso-dobble (orthographe?) en respectant l'écart des 25 cm réglementaires. Les épaules droites et souples. Et je n'ai jamais aimé les boîtes de nuit, trop bruyantes.
Je me suis régalé en connaisseur des illustrations de Jean-Marie Misslen. Ses dessins s'intègrent parfaitement au texte, rendant l'ensemble très agréable. Ton livre doit avoir du succès.
Bon ! Ne t'inquiète pas pour le Paradis. Comme disait un philosophe dont j'ai oublié le nom, « le Paradis c'est ici et maintenant ». Ton paradis personnel est dans le plaisir qui éclaire ton écriture elle-même autant que dans la recherche qui la précède. Mes amis Libertaires ne se seraient jamais aventurés sur un tel terrain où l'actualité étale l'impudeur des soutanes.
As-tu rendu visite au gisant de ton héros ? Ça serait marrant qu'il se lève pour t'écraser d'imprécations !
Vade retro Satanas !