Magdeleine Fougeray Le Brun

Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof

 

La lecture de « l’évêque et les danses Kof ha Kof » est un régal.

Je l’ai lu en prenant mon temps pour savourer pleinement le texte de Pierrick CHUTO et les illustrations de Jean-Marie MISSLEN. J'ai beaucoup souri et parfois ri aux situations cocasses, ce qui n’empêche pas de découvrir le sérieux de la situation de l’époque.

L’église et ses diktats étaient bien présents dans la vie quotidienne de la population. On mesure l’emprise du clergé sur la population en ce début du XXème siècle. Certains résistaient, ce n’était pas triste !

Mgr Duparc, précurseur avant la seconde guerre pour dénoncer ces danses, a été bien servi par les autorités officielles durant le conflit. Je nuance un peu mon jugement sévère à son égard mais il n'attire toujours pas ma sympathie.

Je suis admirative devant les heures de recherches, de compilation, de tri, d'ordonnancement, de créativité que cela suppose, mais je suis persuadée que l'auteur et l'illustrateur y ont trouvé plaisir et satisfactions.

Nicole Daraquy

Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof

 

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre nouvel ouvrage,remarquablement documenté,qui m'a appris ces épisodes de la lutte entre cléricaux et opposants, qui me rappelle les divisions dans ma famille, où l'on critiquait beaucoup les prêtres, mais où l'on retrouvait l'Eglise pour les baptêmes,communions,mariages,obsèques..

J'ai été bien étonnée par toutes ces anecdotes concernant d'abord le principal ostracisant l'Evêque,et ses zélateurs dans les paroisses,cela relève tout de même d'une certaine obsession au sujet des relations entre filles et garçons, qui perdurait dans ma jeunesse de la part du clergé,la principale menace étant le refus de l'absolution. Je pense que beaucoup de religions s'appuient, ou s'appuyaient sur la peur du Diable pour asseoir leur pouvoir sur les âmes.

Votre travail de recherche considérable m'a appris sur les moeurs d'une époque pas si lointaine en regard de l'histoire,mais tout de même bien différente de la notre à bien des égards.

 

Thierry Sabot, historien , responsable du site : histoire-genealogie.com

Au sujet de l'Evêque et les danses Kof ha Kof

 

Je viens de terminer la lecture du 10eme livre de Pierrick Chuto dont le sujet est la lutte acharnée de l'Église contre les danses, et notamment celles "ventre à ventre" (kof ha kof). Quel plaisir, quel bonheur, Pierrick est un écrivain remarquable au style joyeux et savoureux, même pour un sujet aussi sérieux, voire obscène et grave (aux yeux de l'évêque, il va s'en dire . Ne boudez pas votre plaisir, amis Gazettofans, lisez vite cet ouvrage qui risque bien de vous donner envie de vous dévergonder  irraisonnablement sur un air de biniou...

Michel Floc'h

Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof

 

Chacun de vos paragraphes (ou des illustrations de Jean-Marie Misslen) se suffit à lui-même.
Je me demande toujours comment vous faîtes pour compresser une histoire de cette manière.
Avec la pointe d'humour ou le clin d'œil qui va bien avec...
Trop fort !

Chaque fois que je reprends l'ouvrage, je l'ouvre au hasard : c'est toujours bien.
Et en plus le papier de bonne qualité a quelque chose de sensuel.
Ne serait-ce pas déjà une invitation à un premier pas (de danse) vers l'Enfer ?

Gilbert Colling

Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof

 

Un bon et bel ouvrage :

- bon, parce que le sujet est parfaitement bien traité : ce que je pensais être une anecdote locale liée à la personnalité de l'évêque, est en fait 'expression d'une position ancienne et très générale de l'Eglise ; l'histoire de l'Eglise catholique  m'intéresse particulièrement et je ne connaissais pas ces luttes contre les danses "sataniques". Luttes inutiles à moyen et long terme puisque l'Eglise, tout au moins en France, a perdu son pouvoir de direction des âmes et des corps et que les églises se sont progressivement vidées. 

- bel, tout d'abord parce que très bien écrit et aussi parce qu'enjolivé par ses dimensions originales et de spendides aquarelles.

Pour tout cela, merci.


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