Centre généalogique du Finistère. Numéro 168. Décembre 2023

Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof

 

Pierrick nous gratifie d’un livre savoureux, superbement illustré par le talentueux Jean-Marie Misslen, un livre collector ! Son étude donne matière à réflexion, d’une part quand on mesure la force des interdits religieux d’une époque assez récente, et d’autre part quand on découvre un Mgr Duparc si peu soucieux d’éviter une rupture irréparable avec les jeunes générations finistériennes…

Colette Boulard

Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof

 

J’ai achevé la lecture de ce livre, qui m’a davantage ouvert les yeux sur le mode de vie des familles, au début du XX ème siècle, en Bretagne. 
Mais pas qu’en Bretagne, des références étant faites à des actions similaires à celles de Mgr. Duparc dans d’autres régions françaises.
Je le savais mais ai davantage et plus profondément compris combien nos proches aïeux étaient corsetés par la mentalité du milieu dans lequel ils vivaient. 
Bien sûr, rien de bien nouveau là-dedans, et d’aucuns peuvent me répondre que, d’une autre manière, nous vivons encore cela, mais dans ce livre, et pour une époque encore récente, cela apparait avec force et je ne m’attendais pas à tant. L’individualisme, pour la plupart des gens, n’existait pas, "même pas en rêve" ! 
La lecture est agréable, aisée, on sourit face aux situations cocasses, voire considérées aujourd’hui un poiluchon ridicules, mais si l’on prend un peu de recul et réfléchit : quel carcan, pratiquement dans tous les actes de la vie ! 
Il faudrait que ceux qui se plaignent, en France, aujourd’hui, de notre manque de liberté, lisent ce livre ! 
Les illustrations de Jean-Marie Misslen accompagnent vraiment bien les textes, et j’apprécie le léger décalage, l’interprétation personnelle, cette utilisation de visages plus ou moins connus pour camper l’un ou l’autre des personnages représentés. Le dessinateur s’amuse bien, et nous, lecteurs, pouvons nous amuser à chercher.Finesse et humour aussi dans ces dessins, fichtrement bienvenus.
Merci à l'auteur et à l'illustrateur.

Pierre-Yves Raphalen

Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof

 

Un seul qualificatif : exceptionnel !!!
Par contre la diffusion de vos illustrations,
magnifiques par ailleurs,
voue à jamais votre âme à l’enfer...

Charlie Nogrel

Au sujet des Exposés de Creac'h-Euzen

 

La lecture de votre livre "Les exposés de Créac'h Euzen" m'a beaucoup appris et tout autant ému: il est rare de toucher du doigt cette misère sociale du 19ème siècle que vous avez su si bien restituer (on est loin du "bling bling" du Paris haussmannien !).
La première partie, plus historique et néanmoins si concrète, mériterait (à mon humble avis de non-historien) une reconnaissance universitaire !
La deuxième partie, avec ses personnages  attachants ou repoussants, vaut largement les romans que vous évoquez dans votre introduction !
Quant aux 3e, 4e et 5e parties, il serait sans doute très utile à la communauté des généalogistes de mettre toutes ces données individuelles en ligne (sauf , bien sûr, s'il y a une nécessité de protéger les droits de son auteur ...).
Vraiment bravo pour cet ouvrage sans équivalent (que je sache).

Jean-Pierre Le Baccon

Au sujet de L'évêque et les danses Kof ha Kof

 

 Félicitations pour votre travail et bravo pour les illustrations, en particulier celle de la page 41.

Au deuxième chapitre, à la page 26, vous relatez les événements se déroulant en 1924 au café Flatrès situé dans la campagne de Nizon (fusionnée actuellement avec Pont Aven) précisément au lieu dit Kerigazuel.

Ces événements tragiques concernent cette famille, expliquent pour moi l’appellation « l’Enfer » donnée à ce café, je pense, par le voisinage. Ce nom n’apparaît pas au recensement de 1921 mais il est présent dans celui de 1926 et il est resté depuis, sauf pendant une courte période où il est devenu « café de l’Aven ». L’écrivain Xavier Grall qui le fréquentait y avait consacré un article dans le journal « Le Monde » en 1979.

Enfin au sixième chapitre page 88, vous faîtes allusion au bal clandestin se déroulant en juin 1942, près de la Trinité en Melgven. Les Allemands y blessent les deux sœurs Moysan, Jeanne et Euphrasie. Cette dernière a du être amputée d’une de ses jambes. Ces événements ont profondément marqué les Melgvinois.


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