Nathalie Bervas

J’ai (enfin) terminé, et d'une traite,  la lecture avide et attentive de votre ouvrage.
Sur le fond :
Tout d'abord, ce sujet fait tellement écho en moi, que je me suis attardée à lire lentement et relire certains passages, pour visualiser ce que vous évoquez. (Suis-je alors une lectrice vraiment objective ?)
Comme les sœurs blanches et leur absolu dévouement, qui parcourent les campagnes, ainsi que les inspecteurs, comme ces petits découverts "remplis de vermine", ou qui dorment à même la terre battue. Ou encore les stratagèmes des nourriciers, sage-femme et autres commissionnaires dont l'avidité pécuniaire (stimulé par la seule misère ?) semble le ressort unique.
Vous relatez des faits historiques, très documentés, sans prendre part au débat.

Sur la forme et la structure :
L'angle de votre ouvrage est de relater l'histoire de l'hospice de Quimper, de son évolution, en même temps que le pouvoir institutionnel et politique en place se renouvelle et évolue lui-même. Vous posez aussi, au fil de l'histoire, un constat de mœurs. Vous y introduisez, petit à petit, les enfants exposés. Vous insérez, à chaque période, un récapitulatif des enfants exposés selon des angles (noms, billets, effets, etc...)

Vous l'aurez compris, j'ai adoré votre ouvrage.



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