Jean-Louis Godet
Au sujet de "Du reuz en Bigoudénie"
J'ai beaucoup aimé votre"du Reuz en Bigoudénie". Quelle époque et surtout de quelle façon vigoureuse la commune bicéphale, paysans d'un côté, marins de l'autre, a vécu dans sa chair et son âme ardente le combat déclenché par les lois Combes, et autres, plus tard. Lointain écho à la guerre que provoqua dans la Vendée, (que les révolutionnaires qui l'ont "infernalement" martyrisèe, baptisèrent "Vendée-vengé"), l'instauration de la constitution civile du clergé.
Votre chronique, qui couvre la IIIème République, montre admirablement ce que cette région de France a eu d'exemplaire; et vous le montrez en donnant les faits, sans idéologie, dans le respect du lecteur.S'en détachent bien sûr des personnages hauts en couleurs comme ce fameux recteur Jézégou, mais aussi l'instituteur-secrétaire de Mairie (à l'épouse pittoresque) que j'ai vu moi comme un ordonnateur de basses oeuvres, plutôt qu'un vrai républicain laïc. Et le saint curé de Lesconil!Et le temps, et la guerre, ont fait leur oeuvre, peu à peu.
Merci Monsieur pour ce livre tonique.
Pierre-Yves Raphalen
Au sujet de "Du reuz en Bigoudénie"
Ce bel ouvrage, étayé de recherches fouillées et rigoureuses,
d’une impartialité jamais prise en défaut,
mérite une lecture attentive et procure bien du plaisir.
Ce retour dans un passé troublé encore proche
reste avant tout un message d’optimisme pour l’avenir
quand on constate que des antagonismes aussi marqués
peuvent s’estomper avec le temps,
au point de sembler aujourd’hui dérisoires
pour une majorité d’entre nous.
Annick le Douget, auteur de plusieurs livres sur la justice en Bretagne
Au sujet de "Du reuz en Bigoudénie"
Maryvonne Tymen
J'ai beaucoup apprécié votre nouveau livre où Auguste et Josèphe constituent une fois encore le fil rouge d'une actualité...ô combien mouvementée, qui a marqué la génération de nos grands-parents.
Vous décrivez avec justesse l'intransigeance des deux camps, et l'emprise de la religion sur une grande partie de la population, ce qui n'est pas sans me rappeler ma grand-mère qui a "donné" deux de ses filles à la congrégation des Filles du Saint-Esprit, et dont un fils est devenu prêtre.
Il en a fallu du temps pour se libérer de l'épouvantail du Jugement dernier !!!
Encore bravo pour votre contribution à l'enrichissement de l'histoire de la vie locale.
Véronique Rolland
Comme d'habitude je suis séduite par le style, la correction de notre belle langue et ébahie par le travail de recherches sous-jacent ! Bravo.