Annick le Douget, auteur de plusieurs livres sur la justice en Bretagne
Au sujet de "Du reuz en Bigoudénie"
Maryvonne Tymen
J'ai beaucoup apprécié votre nouveau livre où Auguste et Josèphe constituent une fois encore le fil rouge d'une actualité...ô combien mouvementée, qui a marqué la génération de nos grands-parents.
Vous décrivez avec justesse l'intransigeance des deux camps, et l'emprise de la religion sur une grande partie de la population, ce qui n'est pas sans me rappeler ma grand-mère qui a "donné" deux de ses filles à la congrégation des Filles du Saint-Esprit, et dont un fils est devenu prêtre.
Il en a fallu du temps pour se libérer de l'épouvantail du Jugement dernier !!!
Encore bravo pour votre contribution à l'enrichissement de l'histoire de la vie locale.
Véronique Rolland
Comme d'habitude je suis séduite par le style, la correction de notre belle langue et ébahie par le travail de recherches sous-jacent ! Bravo.
Félicitations à Pierrick Chuto pour son nouveau livre « Auguste, un blanc contre les diables rouges ».
Il a su passionner le lecteur en mettant son grand-père au centre du combat que se sont livrés au début du XXe siècle les républicains et les cléricaux.
Mais cet ouvrage est beaucoup plus ambitieux qu’un simple récit de faits divers locaux.
Il fait un parallèle entre les soubresauts qui animent la petite commune de Penhars et les grands bouleversements qui secouent à cette époque la France et l’Europe.
C’est tout un pan de notre histoire qui nous est conté avec rigueur et habileté.
Autre intérêt de ce livre, il sait nous rappeler que le regard critique que nous portons aujourd’hui sur les acteurs de la société était souvent, pour les mêmes raisons, déjà partagé par nos aïeux.
En conclusion, un ouvrage documenté, historique et contemporain.
- Jean-Guillaume Riou
- Je trouve votre style agréable, sans fioritures, donc facile à lire.
- La relation des évènements, très précise, fait ressortir un travail de documentation impressionnant.
- Le côté affectif bon ou mauvais des personnages n'est pour autant pas oublié, ce qui nous permet de mieux ressentir et assimiler les conflits racontés.
- Le dernier point est un peu plus personnel. J'ai l'impression de rajeunir et de revenir 60 ans en arrière lorsque je lis vos ouvrages, car je retrouve la description de conflits et de modes de pensée que j'ai connus, comme la rivalité des écoles laïques et confessionnelles qui subsistait encore à l'époque. Un bain de jouvence en quelque sorte. Je vous remercie donc pour ces bons moments.