Jean-Paul et Josiane L'Helguen

Vous avez fait une belle conférence qui a intéressé ce matin le nombreux public de l'UTL de Quimper (Université du temps libre) et les amis de notre entourage, bretons ou non bretons.

Le sujet cadrait bien dans le contexte actuel sur la laïcité, avec les mêmes polémiques ou violences verbales ou physiques..

Bonne introduction avec les Taolennoù que beaucoup de personnes ne connaissaient pas.

Le plan, affiché à l'écran avec des pages bien faites, courtes et bien mises en valeur,

  • beaucoup de recherches et d'illustrations sur l'époque,

  • les articles des journaux de droite et de gauche, en opposition, permettaient de comprendre le bon droit des opinions de chaque bord,

  • bonnes connaissances de l'histoire politique nationale et locale de l'époque,

  • anecdotes sympas autour du sujet pour détendre l'atmosphère

 Je note qu'il y a eu beaucoup de travail et j'ai trouvé « notre » conférencier  à l'aise, capable de « broder » autour de son sujet, même si le timing prévu a été un peu court mais qui aurait dû être compensé par plus de questions !

 Nous attendons la 2e partie du sujet !



Michel Guironnet, auteur


Je viens de terminer la lecture de votre livre et, encore une fois, je suis épaté : vous avez un don pour mettre en scène cette époque si troublée. Vos pages sont denses, pleines d'épisodes graves ou plus anecdotiques; et pourtant la lecture en est fluide et aisée.
Le lecteur moins au fait de l'enchainement des événements, et surtout du climat social d'alors, peut risquer d'être un peu dérouté devant cette accumulation de faits. Il va sans doute aussi être contraint de faire quelques retours en arrière car il lui faut bien saisir les faits précédents pour suivre les nouveaux développements....mais ce n'est pas gênant.
Je suis étonné de constater que règne partout en France ce climat d'intolérance et de violence, et pas seulement verbale ! J'ai même l'impression d'être "en pays de connaissance", tant les événements relatés ressemblent à ceux rencontrés au fil de ma recherche dans ma région à la même époque. À croire qu'ils se sont "donné le mot"
Pour transcrire cette atmosphère de "guerre franco-française", vous avez évité l'écueil de citations longues et lourdes d'articles de l'époque au style illisible aujourd'hui !
Et dire que tous ces villageois des années 1880-1905 ; vos Bretons et mes Dauphinois entre autres, vont réaliser l'Union Sacrée en 1914 !

En tout cas, j’ai hâte de connaître la suite de ces querelles. En résumé, encore de très bonnes pages !
Grâce à votre récit, votre lecteur sera plongé au cœur de ces années passionnantes.

Annick Le Douget, historienne

 

En tissant les fils de la grande Histoire avec ceux de la chronique locale et de la saga familiale des Chuto, Pierrick Chuto nous relate la difficile laïcisation de la société cornouaillaise. Au tournant du 20e siècle, les hommes et femmes qu’il met en scène ressentent jusque dans leur vie quotidienne les turbulences d’un monde qui s’en va.
Cette société se déchire entre les trois forces mises en exergue dans le livre : le clergé, les politiques et la presse. Il faut choisir son camp : il y a les tenants du changement, qui appellent de leurs vœux la séparation des Églises et de l’État, et ceux qui s’accrochent à leurs valeurs traditionnelles et s’effraient d’une modernité sans repères. Point de salut entre les deux camps…
La violence des discours de l’époque démontre la force des enjeux. Pierrick Chuto s’attarde sur l’importance nouvelle de la presse dans notre région, et il reprend pour notre plus grand plaisir les titres assassins, les phrases qui font mouche de part et d’autre de l’échiquier politico-religieux…

Un livre objectif, édifiant et bien écrit pour tout lecteur curieux d’en savoir plus sur un pan important de notre histoire.

Jean Guiffan, historien


Ayant fini mes travaux sur l'Irlande (l'avant-dernier est paru dans le n° d'Ar Men de ce mois de mars), je trouve un peu de temps pour vous féliciter pour votre ouvrage.
Ayant moi-même travaillé sur le thème du cléricalisme et de l'anti-cléricalisme en Bretagne, j'y ai trouvé des choses très intéressantes et, sur l'Affaire Dreyfus, il m'a rappelé beaucoup de souvenirs par rapport à mon ouvrage de 1999 (que je vous sais gré d'avoir cité en biblio).
Je ne suis pas féru de généalogie et j'avoue que je me suis parfois un peu perdu parmi vos ancêtres. Mais ce qui m'a beaucoup intéressé, ce sont les références aux documents que vous avez consultés aux archives départementales du Finistère et dans la presse de l'époque.
Je souhaite que votre ouvrage, à mi-chemin entre une analyse historique et un roman historique, remporte un grand succès.

Daniel Kernaléguen

 

Je partais avec un a priori favorable pour avoir lu vos précédents ouvrages et également pour avoir un petit peu travaillé sur ce sujet et sur cette période pour ce qui concerne Landrevarzeg. Votre manière de conduire le récit, en mêlant tes découvertes d’archives et une part de fiction, rend l’histoire bien vivante et au fil de la lecture on est tellement plongé dans la période et dans l’ambiance de l’époque que l’on vit cette histoire de l’intérieur. En tout cas, c’est comme cela que je l’ai lu. Cela permet une implication et une compréhension qui aurait pu être difficile tant notre mode de pensée de ces problèmes religieux est aujourd’hui bien loin de celle de nos prédécesseurs.

Continuez donc à taper sur votre clavier pour nous offrir la suite de cette histoire un peu oubliée et pourtant si proche de nous car, en plus de raviver notre mémoire, elle nous permet de mieux comprendre la suite des événements politiques et religieux de la Bretagne du 20e siècle. Il n’est pas interdit non plus de penser que certains de nos comportements d’aujourd’hui ne sont pas étrangers au clivage si lourd d’il y a 100 ans.


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