Loïc Nutz
Voilà, j'ai lu votre ouvrage.
A travers ce livre j'ai ressenti pas mal de choses: Enfants abandonnés et catalogués, une survie dans une société dure où l'argent règne en maître. Ces enfants ont dû se battre dans ce XIXe siècle sombre où la réussite n'était pas à portée de main.
Je pense que s'il n'y avait pas eu d'hospice et de religion,  mon nom n'aurait pas erré dans le temps jusqu’à aujourd'hui.
En lisant cette histoire, je me suis imaginé être à la place de mon aïeul, le parcours qu'il a connu, sans père, sans mère, une chose qu'on doit forcément mal vivre à l'adolescence.
J'ai découvert très récemment qu'un autre de mes aïeuls a été aussi retrouvé dans un hospice mais là c'est dans le Nord (Valenciennes) même période (XIXème) etc...
Grâce à vous beaucoup de familles découvrent ou découvriront leurs origines, leurs points de départ.
Aujourd'hui je ne sais toujours pas où mon aïeul Breton est décédé, j'espère le découvrir rapidement.
Ce fut très passionnant et très émouvant!
Je compte le relire, ça m'inspire et ça m'aide sur mes recherches généalogiques.
Encore bravo Pierrick, et bravo à tous celles et ceux qui vous ont aidé!

 

 

Jean Paul Plouhinec
Tout d’abord félicitations pour votre travail, témoin de votre passion pour cette époque et de votre attachement à notre Cornouaille.
Une époque difficile, trouble, perturbée, basculant entre la monarchie, les empires, la restauration, les républiques dans la conquête sanglante d’une démocratie.
Les milieux les plus reculés de nos campagnes ne pouvaient qu’en subir les effets : pauvreté, misère, famine, oppression, viol, prostitution etc…
L'expression quimpéroise de "voyous de la rue Neuve" traînait encore, il n'y a pas si longtemps, dans le discours des anciens.
Les milieux aisés n’étaient pas à l’abri d’un écart, d’un moment de faiblesse, d’un abus sexuel, d'un viol qu’il fallait au plus vite cacher en les isolant, la mère ou la fille mère et l'enfant avant de s'en séparer, l'exposition au "Tour" concluant l'opération.
Difficile pour les dirigeants et les classes bien installées, aux idées « bien-pensantes » de comprendre et surtout de venir en aide à ces malheureux.
Manque d'objectivité de jugement, de volonté, de courage, absence de moyens ou pur égoïsme.
Les parents et familles nourricières n’étaient sans doute pas tous sans reproches. Mais pas d’amalgame, comment blâmer sans connaître tant les informations sont partielles.
Un coup de chapeau au dévouement des sœurs de la congrégation du Saint Esprit sans le concours desquelles le mal eut été plus grand.
Les pauvres malheureux n’avaient que peu de chance de s’en sortir. Quand bien même. Quel avenir ? Comment ne pas penser au destin de Paul FAINE, à l’impact de son manque de repères sur ses actes et aux souffrances de ses victimes.
La fin du siècle des lumières devait amorcer une évolution et une modernité pour entamer certains obscurantismes, superstitions et intolérances par le développement des connaissances.…
Aujourd’hui : contraception, avortement, naissance sous X, adoption, fécondation « in vitro », mères porteuses, G.P.A., P.M.A., manipulations génétiques, eugénisme …..Tout semble sous contrôle ou presque.
Alors: Progrès ou décadence ? Était-ce mieux?  Est-ce pire?
Votre ouvrage débouche sur cette réflexion. Je m'interroge, je ne trouve pas la réponse.

 

 

 Charles Cassels
L'ouvrage m'a beaucoup intéressé, le sort de ces enfants était effectivement souvent terrible. Vos recherches sont vraiment impressionnantes par leur profondeur, bravo!
J'ai été très intéressé par l'analyse que vous faites sur les noms attribués.

 

 

 Evelyne Tricot-Picquart
Quel magnifique (et laborieux, sans aucun doute!) travail vous avez fait!
Redonner vie à partir d'archives à tous ces gens, leurs grandeurs et leurs petitesses m'ont intéressée et captivée au plus haut point. Merci!
La plupart d'entre eux ont été frères et sœurs de misère et nous aujourd'hui, en quelque sorte, nous sommes cousins de mémoire. Je n'aurais sûrement pas votre courage ni votre opiniâtreté, mais quand ma vie me laissera un peu de temps je continuerai à faire sortir de sa nuit celui qui pour moi n'a été qu'un météore dans la mesure où ce nom: Oxomen, point de départ de toute ma curiosité et de toutes mes questions n'a existé que 46ans plus les 16 ans de sa fille, ma grand-mère maternelle.
Merci pour votre disponibilité. Bon courage pour le travail que vous avez en cours.

 

 

Nicole d’Araquy

Continuez de nous instruire sur la véritable histoire qui nous intéresse: celle de gens qui nous ont précédés et de leur vie avec souvent ses grandes peines et ses petites joies. J'ai "dévoré" votre livre, et des visiteurs que je croyais moins intéressés que moi par ces sujets, s'y sont plongés avec curiosité et satisfaction tant le l'objet en est original et inédit. Je vous souhaite tout le succès que votre immense travail de recherche mérite.


Association de Saint Alouarn Copyright © 2013. Tous droits réservés.

connexion