Sylvain Alcover

Merci pour un travail de fond remarquable qui permet de jeter un peu de lumière sur un sujet resté jusqu'à maintenant plutôt obscur et qui aide notre famille à comprendre un peu mieux des origines mystérieuses.

 

Denise Celton

J’ai lu votre livre avec attention,  tour à tour (sans jeu de mot) j'ai été émue, peinée ou amusée, selon les sujets abordés. Nos administrations n'ont guère changé en ce qui concerne les finances ou améliorations à apporter. Mais il y a toujours des personnes de bonnes volontés, heureusement !!! Je vais me permettre d'étoffer ma généalogie (en citant mes sources évidemment).

 

Daniel Kernaleguen

 C’est vrai que c'est un sacré travail que tu as publié là. Il permet de mieux se rendre compte de cette histoire dont on entend des bribes au sujet de telle ou telle famille concernée mais sans en connaître les tenants et aboutissants.

Comme je travaille sur Quilinen/Kilinenn et sur ses registres de décès, entre-autres, je me rends compte qu'au 18ème siècle, avant la période que tu étudies, il y avait pas mal d'enfants placés en nourrice par des commerçants, artisans et fonctionnaires de Quimper. Je pense donc que cette pratique a dû se poursuivre au 19ème. Il aurait été intéressant de connaitre et de comparer les prix pratiqués et les familles sélectionnées par les deux systèmes.

J'ai bien sûr suivi, tout au long de ton histoire, les difficultés budgétaires de l'institution et le rôle des différents intervenants (maires, préfet...). Je remarque que dans les années 40 par exemple, la majorité des noms donnés sont issus du breton.

Ainsi  en1844:

Balan, Bali, Banez, Baol, Bar, Baz, Bellen, Belost, Benvec, Beol, Bern, Bers, Beusi, Beven, Bili, Billic...

Armelle Pilven de Féraudy

J’ai eu la surprise de voir mentionné mon aïeul, Jean-Baptiste Descamps, une branche qui me donne bien des difficultés et que je n'arrive pas à remonter. Pendant la Révolution, lui et une partie de sa famille avaient été emprisonnés,  mais je n'ai pas plus de détails. La tradition familiale raconte qu'il devait être guillotiné mais que quand le nom a été appelé, un autre Descamps s'est levé et a été guillotiné à sa place. J'ai hérité de couverts gravés à ses initiales.

Merci encore pour cet ouvrage passionnant qui ouvre des perspectives intéressantes sur l'histoire sociale.

 

 

 

 Marie-Hélène Gouedard
Sur plus d'un point votre livre est très intéressant : on a certainement une vision un peu trop "romanesque" du placement d'un enfant. On imagine toujours la mère, jeune, abusée et abandonnant son enfant le cœur brisé, sachant qu'il sera soigné (et pourquoi pas cajolé) et placé dans une famille aimante.... Je savais que Zola, Balzac et les autres n'étaient pas forcément des menteurs mais je n'aurais pas pour autant imaginé une telle misère dans les orphelinats (comme dans les villages alentour, d'ailleurs).
Bravo pour toute la documentation apportée.

 

 

 


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