Marcelle Bonnaud
Au sujet des exposés de Creac'h-Euzen
Je le trouve passionnant et j'admire votre travail. Le sujet m'intéressait car dans ma généalogie, j'ai une aïeule (née en 1818 en Franche Comté) enfant trouvée. Le procès verbal de son enregistrement en mairie est, comme dans votre livre, riche de détails, autant dans les circonstances de sa découverte que dans le descriptif de sa tenue. Par contre, elle n'a jamais eu de nom ! Son acte de mariage en 1847 la mentionne comme "Catherine sans nom". Je continue mes recherches, savoir quelles furent ses conditions de vie jusqu'à son mariage.
Merci encore pour ces témoignages d'une époque pas si lointaine.
Jean-Michel Goux
Au sujet des exposés de Creac'h-Euzen
Pour avoir fait moi-même des recherches sur des enfants exposés, je mesure tout le travail que cela représente.
Votre livre est très documenté, bien référencé et probablement complet.
Ce qui m’a surpris, c’est le nombre de survivants. Pour avoir étudié des enfants exposés en Corrèze (mais en beaucoup plus petite quantité), je trouve que beaucoup plus d’enfants sont arrivés à l’âge adulte en Bretagne que dans le Limousin, certes plus froid et plus pauvre à cette époque que le Finistère.
Nicole Berger
Au sujet des exposés de Creac'h-Euzen
Bravo pour tout votre travail.
j'imagine un travail de recherche très important et précis, et je suis admirative .
Denise junger
Au sujet des exposés de Creac'h-Euzen
J'ai lu avec plaisir votre 2ème livre sur les enfants abandonnés. Des vies cabossées dès le départ et pourtant, certains enfants arriveront à vivre au mieux.
Je vous remercie pour les détails que vous nous indiquez, ainsi j'étoffe la généalogie de mon arrière grand'père Paul Maher. J'ai noté aussi votre interprétation sur son nom de famille : oppresseur.
Ayant peu parlé le breton (jusqu'à l'âge de 3 ans), puis quitté mon Finistère natal, je pensais aux anciens comptoirs français de l'Inde... Mahé, Maher (é) puis prononcer er ére... De plus le bonnet d'indienne me confortait dans cette option.
Donc doublement merci pour tout ce puzzle que petit à petit je replace aux bons endroits.
Elisabeth Pierrel
Au sujet des exposés de Creac'h-Euzen
J'ai terminé votre livre depuis quelque temps, je reviens vers vous.
J'ai eu à le lire par petites goulées, et pour cause de temps, et par "affectivité". C'est à dire que "j'ai souffert". Je ne sais pas si c'est parce que j'ai un arrière-arrière-grand-père (paternel) enfant trouvé, mais j'ai souffert. Alors que j'ai tout de même déjà abordé le sujet (et plus !). Ce qui doit se traduire par un "bravo". Parce que non seulement vous arrivez à faire plonger le lecteur dans ce monde de misère, mais il y a les chiffres, tout ce travail immense sous-jacent, et donc un monde qui s'ouvre, des conclusions imparables.
J'ai beaucoup apprécié l'iconographie (tableaux, cartes, pub...), il y a là des images que je n'avais jamais vues (tout bêtement, la gravure de la page 7, par exemple). Pour moi, un tour, est une image familière : il se trouve que mes parents étaient installés à Dreux, où j'ai passé toute mon enfance (et plus), ma mère était prof au Collège Technique et vous savez bien que dans le pilier d'entrée se trouve le tour de cet endroit, cette image est claire, évidemment (ça ne l'est pas pour tous !).
Le destin des enfants m'a beaucoup impressionnée (hors enfants morts en bas-âge, évidemment) : vous donnez là des listes que je ne pense pas avoir encore vues, c'est plus qu'éloquent... J'ai toujours pensé que "mon" Louis EDOUARD était un sacré personnage, il l'était... pour s'en être "sorti" de la sorte (pas le seul, heureusement !).