Bernard Charon, historien

Au sujet des Hors-la-loi en Bigoudénie

 

Une fois encore, Pierrick Chuto nous surprend par la manière dont il perçoit l’humain, avec ses moments de bonheur et les autres, parfois semés de rencontres avec des personnages – En Bigoudénie, mais ce pourrait être ailleurs – sans scrupules, meurtriers par jalousie ou qui vivent très mal car ils ont « ce rapport de compétition (qui) perdure chez la personne adulte [1] ». Ils ont « l’impression que les autres ont plus qu’elle (ou que lui) ». Ils ne supportent pas l’injustice qui leur est faite.

 Chacune de ses phrases redonne vie à des victimes et à des bourreaux. Si vous avez déjà lu Les exposés de Creac’h-Euzen – les enfants trouvés de l’hospice de Quimper au XIXe siècle – vous aurez constaté que chaque page est une tranche de vie, avec sa noirceur, sa couleur et sa tendresse. Le relâchement des mœurs, la vie dépravée, les infanticides, mais aussi la dure vie quotidienne, le désespoir, la dépression, l’alcoolisme, les pulsions incontrôlées, la violence… tout cela se retrouve dans le dernier livre de Pierrick Chuto.

 Le fin connaisseur du reuz, des rouges et des blancs, des républicains que la religion insupporte et des dévots qui s’étranglent dès qu’ils entendent le mot République, nous montre, une fois de plus, que Pierrick aime sa Bretagne et les Bretons.

 J’ai personnellement connu la Bretagne – je n’avais pas 3 ans et c’était l’exode en 40. Nous étions arrivés à Melrand, petit village du Morbihan. Mes souvenirs sont vagues mais ils sont complétés par ceux de ma mère et de Michel, mon aîné (il a pris ses 11 ans à Melrand). Les Bretons ont été très accueillants, soucieux de faciliter au mieux notre séjour contraint.

Lisez ce livre de Pierrick Chuto. Malgré la noirceur de chacune des « affaires », on sent l’humaniste qui sait croquer des situations improbables et si bien décrire l’âme des humains.

[1] / selon Catherine Raverdy, psychologue clinicienne.

Franck Boulinguez, un pro de la généalogie

Au sujet des Hors-la-loi en Bigoudénie

 

 Merci pour cet ouvrage qui décrit le parcours de personnages savoureux.

Marcel Perennou

Au sujet des Hors-la-loi en Bigoudénie

 

J'ai fini de lire votre livre. Vous avez une bonne manière de faire parler les morts qui racontent leurs propres histoires. C'est écrit comme un roman qui a dû demander de longues heures de recherche.
Je l'ai trouvé très agréable  à lire.
Quelques histoires m'ont particulièrement intéressées comme la tentative de parricide de Pouldreuzic. J'ai tellement entendu en parler avec pas mal de suppositions et d'interrogations, et pourtant les protagonistes n'en parlaient jamais.
Mon beau père m'a dit souvent que son père, pourtant témoin, n'en a jamais touché un mot. Ce qu'il a su de l'histoire c'est par son grand père Vigouroux, le père de sa mère.
L''histoire du moulin du Fao, j'en ai aussi entendu en parler..

Autre constat, l'instruction de l'enquête ne prenait que quelques mois alors qu'aujourd'hui c'est en années. Quand aux peines, elles étaient plutôt sévères, on n'hésitait pas à raccourcir les gens où à les envoyer visiter à Cayenne ! Ceci explique peut être les manifestations de la police qui pense qu'aujourd'hui, les juges sont laxistes et que la police ne fait plus peur à personne !!!

Annie DUBOIS

Au sujet des Hors-la-loi en Bigoudénie

 

Je viens de terminer votre livre que j'ai beaucoup aimé.
A travers ces affaires bien documentées, nous découvrons les modes de vie en Bigoudénie à cette époque.
C'est intéressant et cela m'a permis de faire la comparaison avec la vie rurale de ma région d'origine, peu différente.

Lionel Pétard

Au sujet des Hors-la-loi en Bigoudénie

 

Ces différents récits, j'en ai apprécié les précisions tant géographiques, historiques, et généalogiques qui ont certainement fait le bonheur de beaucoup de personnes s'intéressant comme moi à la vie de leurs ancêtres. 
 
Quant aux différents drames, ils  rapportent la dureté du quotidien de l'époque que nous aurons certainement beaucoup de difficultés à comprendre actuellement. Bien entendu le rapport à l'alcool ne devait pas améliorer les relations et pouvait entraîner dans  un acte aux conséquences irrémédiables, mais pour faire un trait  d'humour, le docteur Chambrin, n'a eu sa reconnaissance pour l'eau de Plancoët que plus tard !!!! ☺ et cela n'était pas la porte à côté  !!
Merci encore pour m'avoir apporté la possibilité de visiter la Bigoudénie et d'avoir partagé cet enthousiasme pour cette région.


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